samedi 7 août 2010

Les autobus au Pérou, le choc.

L'organisation péruvienne nous destabilise parfois.
Je vous rappelle qu'en Équateur nous pouvions :
- Sauter dans n'importe quel bus qui nous plaisait et sortir quand on en avait envie
- Rester debout dans un bus pendant 3 heures et s'entasser comme des sardines (en plus des vendeurs ambulants qui entrent et sortent à tout bout de champ)
- Amener son chien puant et sale, sale et puant, dégueulasse
Bon, vous captez le portrait?
L'autobus de nuit entre Chiclayo et Chachapoyas nous décroche la machoire tellement l'organisation est impeccable. Pourtant, jamais au grand jamais Marianne et moi aurions penser pouvoir assembler les mots "organisation" et "impeccable" en décrivant le système de transport d'Amérique latine.
Avant l'embarquement, un jeune homme tout à fait poli nous demande gentillement d'étamper notre index sur un bout de papier (pour prendre nos empreintes digitales!!!), tout en dessous de notre numéro de siège, que les gens RESPECTENT à la lettre. Pour ne pas nous importuner et tacher nos vêtements, le gentil jeune homme nous tend respectueusement un bout de mouchoir nous permettant d'essuyer notre index souillé d'encre noire.
Au moment de l'embarquement, nous prenons place sur nos sièges recouverts d'un tissu jetable et hygiénique et nous attendons les indications du sous-commandant. Tel un agent de bord bien éduqué, il nous désigne les sorties de secours (DANS UN MICRO!), le nom du pilote et du co-pilote. Selon ses dires, le pilote a une très bonne connaissance de la route. Chapeau mon chum.
Le démarrage se fait en douceur et les courbes sont prises avec délicatesse.
Moins de 15 minutes après le décollage, un repas bien chaud nous est servi sur un cabaret d'orange teinté. Le choix du jour : thé, eau minérale ou cola. Attention mademoiselle, le thé est chaud.
Seul hic, le dessert n'est pas fucking mangeable et la mode des autobus péruviens est de diffuser des films de touristes qui se font séquestrer ou encore vendre pour le commerce de la femme...rassurant.
Après l'anarchie du système de transport équatorien, quel fut notre étonnement lorsque le seul autobus reliant Chachapoyas à Cajamarca, faute d'espace, nous refusa le passage.
p.s. Antoine (le cousin de Marianne), cette entrée est pour toi.

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