lundi 15 novembre 2010

Iguazutango

45 heures.

Une destination.

Les chutess d'Iguazu.

Comme nous n'avions pas une éternité avant le départ de Marianne, il fallait faire vite pour pouvoir nous aussi voir une des nouvelles merveilles du monde. On s'est tapé tout le trajet aller-retour en 3 jours, 3 nuits,n'avons pas dormi dans un vrai lit depuis et avons payé la peau des fesses pour y avoir droit. Et malgré tout, ca a vraiment valu le coup.


Comme une image vaut mille mots...

Que dire de plus...

Audrey: Rien !

Marianne: Non, t'oublies l'épisode du Tango, franchement !

Audrey: Non, je l'oublie pas, j'essaie de l'oublier.

Marianne: C'est moi qui raconte.

On était au restaurant, il y avait un spectacle de tango. Après quelques danses vint le moment où les danseurs aux cheveux lichés mouillés et tout de noir vêtus cherchent dans la foule de gentes dames avec qui danser le Tango. Audrey a peur. Moi je la laisse deux secondes parce que j'ai vraiment envie de pipi et quand je reviens, je vois la pauvre, collée à son Maestro, dansant comme une patate dans son vieux gilet de Mémé, sa jupe qui matche pas et ses pieds crottés qui sortent à moitié de ses souliers qu'elle n'a pas eu le temps de mettre lorsque Monsieur l'a traînée (et c'est le mot) sur la piste de danse. Lorsque je la vois, j'éclate de rire et je ne peux m'arrêter. Le regard tueur, elle m'esquisse un doigt d'honneur dans le dos de son partenaire sans se préoccuper du fait que tout le monde l'a vu dans le restaurant. Quel beau moment.

Audrey: Je le savais, je le savais, je le savais qu'il viendrait me chercher ! Calvaire ! Pourquoi t'es allée aux toilettes ? La honte. Si le Tango est la danse la plus sensuelle de toutes, moi je devais sûrement être plus près du 7 carré.

Vu la raideur, le non-enthousiasme et la non-sensualité de ses mouvements, le sexy Tangoiste raccompagne la pauvre, complètement découragée, à son siège et tend sa main à la beaucoup plus réceptive et moins pire Marianne, qui elle, à défault d'avoir l'air d'une patate, prend la peine de suivre les pas et de se bomber le torse pour sauver l'honneur du Canada.

Fin.

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