lundi 15 novembre 2010

Le Grand départ et les Polzella

Cordoba est notre ultime destination avant notre séparation.
C'est en banlieue de la ville qu'on est accueillies par la famille parfaite Polzella, qui même après 3 jours ne signale aucun défault. On est reçues comme des reines, on mange comme des baronnes et on dort comme des princesses. Nous avons eu la chance d'arriver la fin de semaine, alors que Gabi et Nicolas (Maman et Papa) pouvaient nous consacrer tout le temps, ce qu'ils ont fait en nous incluant aux partys de famille/piscine creusée chauffée, en nous faisant faire une balade en auto et en nous gâtant de sucre à gauche et à droite. Les ''enfants'' quant à eux, nous traînent dans les Boliches (disco) et nous cuisinent les meilleures pizzas à la Parilla (BBQ traditionnel). Ils nous traitent aux petits oignions. À peine Marianne a-t-elle un frisson et un mal de gorge qu'ils contactent le réseau médical de Cordoba pour faire baisser le thermomètre. S'ils sont venus prendre sa température au moins 4 fois pendant la nuit, ils n'ont pas lâché la garde et lui ont bouqué un rendez-vous chez le docteur en voyant que la température montait. Sous ordonnance du médecin, la patiente, désespérée, devait sans attendre reçevoir une puissante injection dans la foufounne. Après le dit rendez-vous, maman appelle un infirmer qui s'est déplacé jusqu'à leur domicile pour la piquer. Douleur, Douleur, Douleur.
Ils insistent tous pour qu'elle ne prennent pas son avion et couvrent TOUS les frais liés à sa grippe. Le médecin, l'infirmer, les médicaments, les injections, envoye-donc. S'en est gênant.
Avec eux, pas question de payer notre café con leche, encore moins de demander la permission pour quoi que ce soit dans la maison. C'est une famille envoyée du ciel, c'est sûr.
Demain matin, alors qu'Audrey sirotera son café dans la maison de l'allégresse, Marianne regardera par le hublot l'Argentine disparaitre derrière elle et sa fesse endolorie.
Ciao Audrey.
Hasta luego Marianne.
On se retrouve le 20 décembre, au Chili.

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